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Choisir un coussin de méditation

Avantages du Zafu remplissage Cosses de Sarrasin:

  • Meilleure stabilité: Les cosses de sarrasin offrent un garnissage ferme, maintenant la forme du zafu pour une assise stable pendant la méditation.
  • Fermeté : Les coussins remplis de cosses de sarrasin sont plus fermes que ceux en kapok. Ils offrent un support stable et ont moins de marge de mouvement
  • Confort Personnalisé : Le zafu épouse la forme du corps, offrant un soutien confortable et en douceur. 
  • Durabilité : Résistant dans le temps, le zafu en cosses de sarrasin ne s’affaisse pas malgré une utilisation quotidienne et une utilisation prolongée.
  • Origine : Les cosses de sarrasin proviennent des enveloppes naturelles qui recouvrent les graines de sarrasin. 

Les cosses de sarrasin sont un excellent choix pour le rembourrage des zafus, mais comme tout matériau, elles ont leurs avantages et inconvénients. Le zafu en sarrasin est plus lourd que le kapok, ce qui peut influencer la hauteur du zafu. 

Utilisation Recommandée

Convient à toutes les pratiques de méditation : Bouddhisme tibétain, yoga, vipassana, pleine conscience, zen, etc. 

Idéal pour les débutants et les personnes de toutes morphologies. 

Entretien:

Secouez régulièrement le zafu pour répartir uniformément les cosses de sarrasin. 

Lavable en machine à 30°. La housse intérieure en coton peut être retirée et lavée à la main. Lavez votre zafu régulièrement!

Comment pratiquer confortablement quand on apprend à méditer?

Quand on apprend à méditer, on commence a utiliser le zafu sans rien changer a sa hauteur. Apres des essais et un premier temps de pratique avec ce nouveau coussin de méditation vous pourrez si besoin enlever du sarrasin. Tous nos zafus sont remplis au maximum de sarrasin. Ils permettent de prendre le temps de choisir la bonne hauteur.

Le sarrasin dure très longtemps. Si vous avez besoin de plus de sarrasin: Cosses de sarrasin 750g

La bonne hauteur va aussi dépendre de la posture que vous choisissez: lotus, birmane, seiza (cavalier), tailleur.

La bonne hauteur se détermine souvent en fonction de sa taille et de sa souplesse. Le plus important c'est être a l'aise dans sa posture et par rapport au sol. Cette hauteur confortable va s'installer petit a petit en fonction de ses habitudes de pratique.

Si vous débutez dans la pratique de la méditation, techniques de respiration assise, chant de mantra,.... Il peut être difficile de trouver une posture confortable que l'on va pouvoir tenir longtemps. Si on passe 10mns sur son coussin, la hauteur du coussin est moins importante que si on reste 20, 25, 30mns, 1 heure ou plus.

Et, en plus du temps passé, une autre question est déterminante: dans votre pratique, pouvez-vous bouger librement ou y a t'il des consignes à respecter une certaine immobilité, voire une immobilité complète?

Il faut aussi considérer sa posture, pratiquez-vous le yoga, qi gong? êtes-vous souple ou pas? Une certains souplesse se développe  avec des exercices et des postures de yoga. Plus on médite, plus on gagne en souplesse mais il faut se donner le temps, souvent des mois ou des années avant par exemple de pouvoir les deux genoux au sol pour la posture birmane, le demi-lotus voire le lotus complet.

Pas trop d'objectifs trop vite, on va à son rythme. Au début, on utilise des cales sous le genoux. Ces cales peuvent être des petits coussins spéciaux, des coussins plats ou des briques de yoga que l'on peut superposer .

Ou des coussins demi-lune qui sont les plus pratiques selon mon expérience. Pour mes pratiquants de méditation, je propose des coussins demi-lune car ils sont confortables, pas durs, ils épousent bien la forme des genoux et surtout ils sont inclinés. On commence souvent par placer les genoux au plus haut et petit à petit, on gagne en souplesse et on descend les genoux en se plaçant au plus bas du demi-lune. On peut les utiliser pour les deux genoux ou simplement pour un seul mais il très important d'équilibrer sa posture. L'ouverture de la posture doit se faire avec les deux genoux au même niveau.

Si on souhaite plutôt méditer en seiza (ou posture du cavalier), il vaut mieux avoir un zafu haut au minimum 17cms ou un bac de méditation bien rembourré. Comme les genoux et le vas de la jambe vont être en contact direct avec le sol, vous pouvez mettre un zafuton garni de kapok (coussin de sol bas carré rembourré et large) ou simplement une couverture. L'épaisseur du zafuton ou de la couverture va vous permettre d'amortir la pression sur les genoux et coup de pieds.

La pratique en posture seiza va vous permettre de ne pas pencher à droite ou à gauche et de conserver une belle verticalité sans s'avachir. 

Il vous est tout à fait possible de passer du zafu au banc quand vous voulez à chaque pratique en vous adaptant à votre forme physique du jour. Il faut toujours protéger ses genoux.

Si vous êtes très souple, vous pouvez pratiquer directement sur un coussin demi-lune, vous aurez directement les genoux au sol.

ET TOUJOURS PENSER A LA CHAISE. De nombreuses personnes qui apprennent à méditer ne veulent pas utiliser une chaise surtout quand en groupe, tous les autres pratiquent au sol. A moins que la pratique sur chaise ne soit pas envisageable, si votre enseignant ne la recommande pas ou uniquement si vous vous êtes blessés: foulure, lombalgie,...

Sinon, autorisez-vous à pratiquer sur chaise. Certains pratiquants très expérimentés dans mes groupes pratiquent sur une chaise car cela leur permet de méditer sans appréhension.

Pas de culpabilité à pratiquer sur chaise, ne vous dites pas: je ne suis pas aussi bon que les autres, je ne fais pas de la vraie méditation si je suis sur chaise...

Quel est le plus important, la pratique ou le support pour méditer?

Certains et même beaucoup d'enseignants pensent que la douleur (souvent simplement qualifiée d'inconfort) fait partie de l'expérience de la méditation et qu'on doit apprendre à la laisser passer sans bouger quitte à ne plus pouvoir se relever après voire même à chuter tellement les fourmis ou la totale contraction des jambes fait que l'on ne les sent plus du tout.

Les enseignants parlent souvent d'inconfort, dépasser l'inconfort car il ne durera pas, qu'il est impermanent et que corps et mental doivent pouvoir s'hamoniser au moment présent sans chercher à le modifier. Qu'est ce que l'inconfort? Ou commence la douleur? Quelle intensité de douleur peut-on supporter? Est-ce manquer de volonté ou avoir trop d'égo de considérer sa douleur comme insupportable? Doit-on supporter une douleur au dos, au genoux coute que coute? Ou s'arrête l'auto-compassion et la bienveillance avec son corps? La douleur est-elle uniquement une illusion du mental?

Je suppose que c'est une décision personnelle et de son appréhension de la douleur et de son engagement dans sa foi que la souffrance est uniquement un manque de clarté du mental, une illusion?

Moi, j'autorise le mouvement car je pense qu'il n'est pas bon de devoir lutter constamment contre la douleur et que trop de douleur conduit souvent à abandonner la méditation. Pour beaucoup d'enseignants, autoriser à bouger avant l'inconfort comme je le fais est plutôt considéré comme une pratique de relaxation. 

Moi, je continue à privilégier le confort car cela me permet de proposer des méditations avec peu ou pas de guidance du tout. Je préfère que mes groupes méditent plus longtemps et dans un silence complet.

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